La 8e journée de Ligue 1 a été marqué par plusieurs incidents (chants homophobes lors de PSG-Strasbourg, rixes entre supporters lors de Montpellier-OM) la 9e, et notamment le match OM-PSG, devrait être un test pour le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau qui a annoncé un « retour de l'ordre » dans les stades, avant de réunir les instances du football représentants des supporters jeudi. Quelques heures plus tard, le locataire de la place Beauvau annonçait des premières mesures au micro de RMC, dans l'émission Rothen s'enflamme.
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Sanction individuelles : « Je veux que d'ici le 31 décembre il y ait des billets nominatifs. On l'a fait pendant les Jeux Olympiques et dans ces stades là quand il y a des concerts, il y a une billetterie nominative. Cela concernera Paris, Lyon et Marseille et ils y sont prêts. Quand il y a un problème, je veux des frappes chirurgicales. Par exemple, pour les chants homophobes, on a découvert les deux meneurs qui ont lancé les chants. Ils seront interpellés dans les prochaines heures et j'espère qu'ils seront sévèrement punis. »
Présence de policiers en civil dans les tribunes : « Je placerai très régulièrement des policiers et des gendarmes qui seront en tenue civile dans les stades. L'objectif est de repérer individuellement tel ou tel qui est en train de déraper. Vous ne les verrez pas. On a aussi eu pendant les Jeux Olympiques des systèmes de caméras algorithmiques. Je veux qu'on utilise de plus en plus ces technologies parce que je ne peux pas placer des policier partout en France pour tous les matchs. En revanche on peut cibler des matchs à risque. »
Interruption des matchs (en cas de chant homophobe) : « C'est au mouvement sportif de prendre ses responsabilités. Ce que je souhaite, c'est qu'il y ait une interruption temporaire. Je pense qu'arrêter des matchs (définitivement) c'est très compliqué, ce n'est pas la bonne solution. Il doit y avoir une annonce du speaker, éventuellement des arrestations à l'intérieur du stade. Il peut y avoir des exfiltrations même si c'est compliqué quand il y a un bloc de supporters. La décision d'arrêter le match est de la responsabilité du mouvement sportif. »
Sur les déplacements de supporters : « Sur un dimanche, j'ai 30% des policiers et des gendarmes chargés de l'ordre public pour les matchs de Ligue 1. Je dis aux clubs : ou vous arrivez à mettre de l'ordre et on continuera avec un régime d'autorisation ou alors on basculera : la règle sera l'interdiction et l'autorisation sera l'exception. »
Photo ©Facebook/Bruno Retailleau
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