Présent en conférence de presse ce vendredi, Antoine Kombouaré a été interrogé sur les récentes déclarations de Luis Enrique sur sa relation avec la presse. L'entraîneur du FC Nantes a préféré ironiser sur la question.
Une confidence de Luis Enrique qui fait grand bruit
Dans un documentaire de la Movistar, dont le premier épisode sort le 30 septembre, Luis Enrique a lâché une déclaration sur la presse qui continue de faire polémique. L'entraîneur du PSG a clairement indiqué être prêt à renoncer à 25 % de son salaire pour ne pas se présenter devant les journalistes. Des propos qu'il a d'ailleurs tenté d'expliquer lors de sa conférence de presse avant le match du PSG contre le Stade Rennais.
"Je passe un bon moment avec vous. Je n’ai jamais écourté une conférence de presse, j’aime parler, je dis ce que j’ai à dire. C’était une réflexion spontanée. Si tu me dis que je signe un papier et que je ne parle plus et que tu enlèves 50 % de mon salaire, je signe. Quand tu signes un contrat avec le club, tu es obligé de parler. Si je peux l’éviter je l’éviterai, surtout les interviews d’après match", avait confié l'Espagnol. Des déclarations auxquelles à répondu Antoine Kombouaré.
La réplique d'Antoine Kombouaré à Luis Enrique
Lors de sa conférence de presse avant le match contre l'AS Saint-Étienne, Antoine Kombouaré, l'entraîneur du FC Nantes, a réagi avec humour aux déclarations de Luis Enrique, son homologue parisien. "Est-ce que je serais prêt à le faire ? Si je gagnais son salaire, oui. C’est une bonne réponse ? ", a lancé Kombouaré, tout en poursuivant :
"Si je gagne son salaire, je donne même les deux tiers ! Vous connaissez les montants ? C’est ce qu’il a dit vraiment ? Il a dit ça de façon sérieuse ? Voilà, j’ai répondu", a-t-il ironisé avec un sourire, en référence aux propos de Luis Enrique.
Avec cette réplique, Kombouaré a non seulement fait sourire l'assistance mais a également souligné l'importance des échanges avec les médias pour un entraîneur. S'il reconnaît que les salaires des entraîneurs de haut niveau sont élevés, il considère que les obligations médiatiques font partie intégrante du métier.