Le déplacement du RC Lens à Brest, dimanche dernier, ne s’est pas terminé de la meilleure des manières pour les supporters des Sang et Or. Si le RCL a brillé sur le terrain avec une belle victoire 3-1 face au Stade Brestois, le retour des fans lensois a tourné au cauchemar.
Brest-RCL : le retour des ultras dans la violence
Alors qu’ils rentraient dans le nord après la rencontre, des dizaines de supporters du Racing Club de Lens ont été la cible d’un véritable guet-apens, tendu par une cinquantaine de membres du camp adverse. Sur une portion de la RN12, entre Brest et Morlaix, des individus cagoulés et armés de barres de fer et de pierres ont attaqué les véhicules des supporters Lensois.
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Des témoignages glaçants évoquent des pare-brises brisés, des vitres explosées, et même… la disparition d’une portière. Cette dernière aurait été exhibée par des ultras brestois sur les réseaux sociaux, comme un trophée symbolique d’un acte de violence inacceptable.
Le football français rattrapé par la violence ultra
Si ces agissements peuvent paraître choquants, ils s’inscrivent malheureusement dans une tendance préoccupante. Ces dernières années, de nombreuses scènes de violences similaires ont été signalées autour des stades français. Des embuscades à Reims ou encore sur un péage entre supporters de l’OL et du PSG témoignent d’un phénomène devenu récurrent.
Stade Brestois : violences après Brest-RC Lens, enquête
Face à cette escalade, la Fédération française de football a réaffirmé sa volonté de durcir les sanctions. Philippe Diallo, son président, devrait faire prendre des sanctions contre les auteurs de manière individuelle, tout en laissant la porte ouverte à des dissolutions de groupes de supporters, comme récemment pour le Paris FC.