L’ambiance est morose à l'OM, et les moqueries commencent à fuser de toutes parts. Même les joueurs de l’OL s’en donnent à cœur joie, comme l’a montré Rayan Cherki avec une pique bien sentie à l'entraînement.
L'OM en chute libre : Longoria monte au front
Le bateau marseillais tangue dangereusement. Battus sèchement par Monaco (3-0) le week-end dernier, les hommes de Roberto De Zerbi ont enregistré leur cinquième défaite en sept matchs. Une série noire qui plonge l’Olympique de Marseille dans une spirale négative. À tel point que le président Pablo Longoria a dû sortir de sa réserve pour tenter d’éteindre l’incendie.
Lisez aussi : Crise à l’OM : Longoria innocenté, les coupables sont connus
« J’ai confiance en cette équipe », a-t-il déclaré mardi, comme pour conjurer le sort. Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’Olympique de Marseille, actuellement troisième, voit fondre son avance au classement, avec un seul petit point d’avance sur Lyon, son éternel rival.
Chambrage signé Cherki : "Et il y a un joueur de Marseille !"
La crise à Marseille ne se vit pas uniquement sur la Canebière, elle fait aussi sourire du côté de Lyon. Lors d’un simple toro à l’entraînement, les Gones ont offert une séquence qui fait déjà le tour des réseaux sociaux. Sur une série de passes bien huilées, un joueur lâche : « Oh c’est le Barça là ! ».
Lisez aussi : OM : De Zerbi rassuré, une bonne nouvelle venue d’Italie
Mais après une interception maladroite, Rayan Cherki dégainait une pique cinglante : « Et il y a un joueur de Marseille ! » Un chambrage assumé qui a fait rire Corentin Tolisso et d’autres partenaires. Mais nul doute que cette phrase risque de piquer les Marseillais, surtout venant d’un club battu deux fois cette saison par le club phocéen.
Duel à distance : l’OL croit en sa remontée
Rayan Cherki ne s’est pas contenté d’une blague gratuite. Avec un Olympique Lyonnais en nette progression et un Olympique de Marseille à la peine, la guerre psychologique est lancée. Et le message est clair : Lyon se sent capable de doubler Marseille. À De Zerbi et ses joueurs de répondre… sur le terrain.