OGC Nice – OM : La sanction tombe après les chants homophobes !

18 heures ago 20

Allianz Riviera Icon PL5 2730

Après les incidents survenus lors de OGC Nice - OM, la commission de discipline de la LFP a tranché. En réponse aux banderoles et chants homophobes observés dans la tribune Populaire Sud, cette dernière a été fermée à titre conservatoire jusqu’au 12 février 2025.

OGC Nice - OM : Une sanction immédiate et une enquête en cours

Face à la gravité des faits et au risque de récidive, la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a décidé de fermer temporairement la tribune Populaire Sud de l’Allianz Riviera. Cette décision s’applique immédiatement et durera au moins jusqu’au 12 février, date à laquelle l’instance rendra son verdict définitif après une enquête approfondie.

L’OGC Nice, bien que se défendant d’avoir cautionné ces débordements, se retrouve désormais sous haute surveillance. Une sanction plus lourde, comme un retrait de point, pourrait être envisagée en fonction des conclusions de l’enquête.

Une polémique qui enfle après Nice - Marseille

Dimanche dernier, lors de la rencontre entre l'OGC Nice et Marseille, plusieurs banderoles insultantes et à connotation violente ont été déployées en tribune, notamment une qui déclarait : "Le soleil se couche sur la ville de Nice… Que la chasse aux rats commence !!". Ce message a immédiatement provoqué un tollé, poussant plusieurs personnalités politiques et sportives à demander des sanctions.

Benoît Payan, maire de Marseille, et Marie Barsacq, ministre des Sports, ont rapidement réagi, condamnant fermement ces agissements. La ministre a également rappelé que la lutte contre l’homophobie et les violences dans les stades était une priorité absolue pour le gouvernement.

L’OGC Nice tente de se justifier

Dans un communiqué, le club azuréen a affirmé s’être opposé à ces banderoles qui ont visé l'Olympique de Marseille avant même leur apparition dans le stade, tout en admettant ne pas avoir réussi à les empêcher. Jean-Pierre Rivère, président de l’OGC Nice, a regretté une situation qui ternit l’image du club :

"On est au courant dans l’après-midi qu’il y a ces banderoles, on est contre. Elles amènent à la haine et à la violence. Si on avait pu s’en passer, on l’aurait fait", a-t-il indiqué. Interrogé sur une éventuelle sanction sportive, Rivère a répondu : "Je ne crains pas de perdre un point, mais il faut attendre la décision finale."

L’OGC Nice reste donc dans l’attente du jugement définitif de la LFP. Une décision qui pourrait avoir un impact important sur la suite de la saison des Aiglons.

Lire l'article complet