Opposé au Feyenoord Rotterdam ce mercredi, le LOSC a été exceptionnel malgré une équipe remaniée. Les Néerlandais matés (6-1), les autres résultats poussaient les Dogues dans le Top 8 synonyme de huitièmes de finale. La magie a encore opéré à Pierre Mauroy. Un feu d’artifice, c’est avec cette promesse que la 8e et dernière journée de Ligue des Champions s’apprêtait à débuter sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy ce mercredi, et sur 17 autres terrains aux quatre coins du continent. À cette occasion, au cœur d’un multiplex détonnant, le LOSC accueillait le Feyenoord Rotterdam pour une partie dont l’enjeu n’était autre que les huit premières positions du classement, celles synonymes de qualification directe pour les huitièmes de finale de la compétition. Pour rendre cette première d’autant plus folle, voire irréaliste, Bruno Genesio réalisait des choix forts dans son onze de départ avec les titularisations de Mohamed Bayo, Osame Sahraoui ou encore Angel Gomes au détriment de Jonathan David, Hakon Haraldsson et Gabriel Gudmundsson laissaient sur le banc. Fiers, forts, féroces, que nous réservaient les Dogues ? Le film de la rencontre Piqué par sa récente chute à Strasbourg, le LOSC débutait la rencontre sur les chapeaux de roues avec, comme en Alsace, une réalisation précoce inscrite par Osame Sahraoui (4′). Aligné sur le côté droit de l’attaque lilloise, Rémy Cabella offrait un caviar à l’international marocain qui croisait du droit pour faire mouche. Volcanique à leur entrée sur la pelouse, les Dogues faisaient trembler l’enceinte de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Ce but venait après un premier frisson lillois, dont avait déjà été l’autre le premier buteur du soir (1′). La suite était tout aussi rythmée avec une égalisation refusée pour une faute sur Lucas Chevalier (9′), puis une véritable égalisation cette fois. Alors que le portier lillois venait de sortir une superbe parade (13′), Santiago Gimenez remettait les compteurs à zéro de la tête sur corner (14′). Cela aurait pu être un petit coup de massue, c’était le cas dans les tribunes, mais le LOSC ne baissait pas les bras et s’ensuivait même un temps fort. Celui-ci se poursuivait pendant de longues, très longues minutes. Le Feyenoord perdait d’ailleurs son buteur mexicain (28′) puis son gardien (36′) quand Rémy Cabella était tout proche de faire la différence de la tête (29′). C’est finalement un but contre son camp qui permettait aux Dogues de rentrer aux vestiaires l’esprit serein. Osame Sahraoui et Mitchel Bakker combinaient parfaitement sur le flanc gauche avant de centrer. Mohamed Bayo pensait marquer, mais c’est un défenseur (Gernot Trauner) qui surgissait pour lui voler cette réalisation. Le LOSC fait le job à la pause (2-1), alors même qu’un penalty pour une main néerlandaise aurait pu être sifflé, et est provisoirement qualifié pour les huitièmes de finale. ⏸️ C’est la MI-TEMPS à Pierre Mauroy. 2-1 pour les Dogues (Sahraoui, CSC) dans ce #LOSCFEY. Vos tops et flops côté Lillois ? pic.twitter.com/0Byn55XhGO — Le Petit Lillois ⚜️ (@LePetitLillois) January 29, 2025 Le public était encore euphorique, galvanisé par les différents mouvements enregistrés au classement, que les Néerlandais mettaient le pied sur le ballon. L’entame était clairement pour les visiteurs qui étaient pourtant douchés à l’issue du premier quart d’heure grâce à une réalisation du revenant Angel Gomes (57′). Depuis l’extérieur de la surface, Mitchel Bakker, encore lui, lançait le Britannique pour le but du break. La suite ? Elle devenait totalement folle avec des réalisations inscrites coup sur coup par Jonathan David (74′), qui venait de rentrer en jeu, Gernot Trauner (77′), pour un doublé contre son camp, et Rémy Cabella (80′), récompensé d’une prestation de très, très haute volée. Il sortait d’ailleurs quelques minutes plus tard sous les ovations du public. La rencontre se concluait ainsi sur un score de tennis (6-1). Un poteau touché par les Néerlandais devenait anecdotique tant la folie s’était emparée des travées. Le public lillois pouvait désormais scruter le classement général. Un moment en suspens Du match au classement, il était parfois compliqué d’être totalement concentré sur la rencontre qui se déroulait sous nos yeux. Des buts à gogo du côté de Birmingham (Aston Villa 4-2 Celtic) à la désillusion milanaise (1-2) à Zagreb en passant par le choc entre l’Atalanta Bergame et le FC Barcelone (2-2), les rencontres suivies étaient nombreuses, très nombreuses à Lille, dont les hommes parvenaient à se hisser en huitièmes de finale de Ligue des Champions. Vous ne rêvez pas, le LOSC est le seul club français dans le Top 8. LOSC 6-1 Feyenoord (2-1) 8e journée de Ligue des Champions – Mercredi 29 janvier – 21h – 44 071 spectateurs But(s) : Sahraoui (4′), CSC de Trauner (38′, 77′), Gomes (57′), David (74′), Cabella (80′) pour le LOSC, Gimenez (14′) pour le Feyenoord Avertissement(s) : Chevalier (62′), Mukau (65′), Cabella (81′) pour le LOSC, Trauner (43′) pour le Feyenoord LOSC : Chevalier – Meunier, Diakité, Alexsandro, Bakker (Gudmundsson 83′) – Bouaddi, Mukau – Cabella (Mbappe 83′), Angel Gomes (Haraldsson 63′), Sahraoui – Bayo (David 63′) Entraîneur : Bruno Genesio Feyenoord Rotterdam : Bijlow (Wellenreuther 35′) – Nieuwkoop, Trauner, Hancko, Smal – Hwang (Zechiel 46′), Beelen, Milambo – Hadj Moussa, Gimenez (Ueda 28′), Paixao (Osman 63′) Entraîneur : Brian Priske