Engagé dans un âpre duel avec l’AS Monaco, c’est le podium qui se jouait sous nos yeux, le LOSC a pris les devants et n’a plus jamais lâché lors de cette intense confrontation (2-1). Ses hommes se hissent provisoirement sur le podium au coup de sifflet final. Nabil Bentaleb a été ovationnné. Défait à deux reprises lors de ses deux dernières apparitions sur ses terres, le LOSC avait l’opportunité de se racheter auprès de ses supporters avec la réception de l’AS Monaco, fraîchement éliminé sur la scène européenne. Toujours en course en Ligue des Champions, mais au repos grâce à sa qualification directe en 8es de finale, les Dogues retrouvaient donc un petit goût d’Europe ce samedi, en renouant directement avec la course au podium. Celle-ci s’annonce acharné, et ils pouvaient être bien inspirés de l’emporter. Le revers, d’un côté comme de l’autre, pouvait avoir de lourdes conséquences. Le film de la rencontre L’entame de match pouvait être une clef, et c’est peu de dire que le LOSC s’en emparait. D’abord prêt à amortir les premières velléités monégasques (Biereth 9′), le bloc lillois conservait une position basse. C’est au fil des minutes que les hommes qui le constituaient grappillaient petit à petit du terrain, jusqu’à véritablement s’éveiller. Ngal’ayel Mukau, pas foncièrement très à l’aise exilé sur l’aile gauche, déclenchait les hostilités avec une première tentative lilloise stoppée au pied du montant (12′). S’ensuivait un temps fort conséquent, durant lequel le LOSC concrétisait sa domination par des buts. Jonathan David (14′) et Chuba Akpom (20′) s’essayaient tour à tour, en vain, mais pouvaient s’appuyer sur Hakon Haraldsson pour transformer l’essai. Trouvé dans l’espace par Ngal’ayel Mukau, l’Islandais profitait des largesses défensives monégasques pour avancer, avancer, puis ouvrir la marque d’une frappe croisée du gauche (22′) à l’entrée de la surface. En difficulté, l’AS Monaco parvenait tout de même à jaillir par des contres et, alors que la défense lilloise paraissait parfois fragile, Eliesse Ben Seghir n’était pas loin d’arracher l’égalisation. Sa tentative à bout portant frôlait finalement le poteau de Lucas Chevalier (31′), en dedans ce samedi. Malgré ce sérieux coup de presse, c’est le LOSC qui enfonçait le clou avec un pressing gagnant. Auteur d’erreurs défensives répétées ces dernières semaines, l’AS Monaco réitérait la chose, fébrile face aux courses lilloises. Denis Zakaria perdait le cuir dans sa propre surface, ballon qui profitait à Hakon Haraldsson qui s’y prenait à deux fois pour inscrire un doublé (42′). La joie lilloise s’estompait néanmoins rapidement avec un saut de concentration et la réduction du score de Takumi Minamino. Les Dogues étaient en retard du début à la conclusion de cette action monégasque (45+1′). ⏸️ C’est la PAUSE à Pierre Mauroy, 2-1 pour Lille avec un doublé de Haraldsson. Vos tops et flops côté Dogues en première période ? pic.twitter.com/NNa1hLmSho — Le Petit Lillois ⚜️ (@LePetitLillois) February 22, 2025 Au retour des vestiaires, le LOSC se lançait à l’attaque dès le coup d’envoi donnait. Denis Zakaria déviait d’une jambe tendue une tentative de Mukau (46′). La suite était beaucoup moins enivrante avec une défense lilloise (notamment Alexsandro) malmenée par Mika Biereth, auteur de sept buts pour ses cinq premiers matchs avec l’AS Monaco. Les visiteurs conservaient d’ailleurs le ballon, sans véritablement se montrer dangereux. C’est ce que l’on pouvait appeler : une possession stérile. Deux instants de communion Alors que le rythme diminuait peu à peu en intensité, la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy s’éveillait à l’unisson lors de l’entrée en jeu de Nabil Bentaleb (70′). L’international algérien, de retour dans sa maison après de longs, très lonsg mois d’absence, était ovationné par tout un peuple. Applaudissements et chants se succédaient. Quelques instants plus tard, c’est Hakon Haraldsson qui laissait sa place à Matias Fernandez-Pardo (77′). L’Islandais était couvert de chants par les Dogues. Des ovations pleinement mérités. De la tension… mais la victoire En grandes difficultés dans la création de son jeu, le LOSC se contentait alors de propulser Matias Fernandez-Pardo en orbite. Les ballons qui lui étaient adressés étaient cependant trop pour espérer mieux. Dans l’autre camp, le LOSC imposait son emprise sur la rencontre et poussait encore et encore. Les Dogues se repliaient, résistaient, et pouvaient crier victoire au coup de sifflet final (2-1). Il y eut tout de même un énorme frisson lorsque Chevalier repoussait mollement une première frappe, que Gudmundsson taclait sauvagement pour sauver les siens, tout autant qu’un plongeon désespéré du portier (86′). On verra ensuite, via les images, que Breel Embolo était en position de hors-jeu. Le LOSC monte provisoirement sur le podium avec ce succès retentissant sur l’AS Monaco. Avec 41 points glanés, la course est relancée aux plus hautes places du classement. LOSC 2-1 AS Monaco (2-1) 23e journée de Ligue 1 – Samedi 22 février – 17 heures – 44 177 spectateurs But(s) : Haraldsson (22′, 42′) pour le LOSC, Minamino (45+1′) pour l’AS Monaco Avertissement(s) : André (73′), David (73′), Fernande (89′), Alexsandro (90+2′) pour le LOSC, Zakaria (19′), Diatta (58′) pour l’AS Monaco LOSC : Chevalier – Meunier, Diakité, Alexsandro, Gudmundsson – André, Bouaddi – Mukau, David, Haraldsson (Fernandez 77′) – Akpom (Bentaleb 70′) Entraîneur : Bruno Genesio AS Monaco : Majecki – Vanderson, Singo, Mawissa, Diatta (Henrique 66′) – Zakaria (cap.), Camara – Akliouche (Ilenikhena 65′), Minamino, Ben Seghir – Biereth (Embolo 65′) Entraîneur : Adi Hütter