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Malgré un nul sur la pelouse du FC Nantes (1-1), le PSG ne digère pas les dérapages verbaux survenus en tribunes à la Beaujoire. Le club de la capitale dénonce fermement un amalgame inacceptable.
FC Nantes-PSG : Une soirée sportive gâchée par la polémique
Le Paris Saint-Germain a certes concédé un nul frustrant face à un FC Nantes accrocheur (1-1), mardi soir, lors du match en retard de la 29e journée de Ligue 1. Mais l'essentiel n'était peut-être pas sur le terrain. À la Beaujoire, l'ambiance est rapidement devenue délétère, marquée par des chants injurieux et une banderole polémique déployée par la Brigade Loire.
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Avant même le coup d’envoi, les tribunes nantaises avaient déjà donné le ton. « Match décalé = la LFP se couche encore devant le PSG. Et on prend un sacré Doha dans le cul », pouvait-on lire sur une banderole cinglante. En filigrane, une accusation à peine voilée de favoritisme en faveur du club parisien, après le report du match décidé pour optimiser la préparation du PSG avant son quart de finale européen face à Aston Villa.
Des attaques ciblées contre Al-Khelaïfi
Au fil de la rencontre, les attaques ont pris une tournure plus virulente. Plusieurs chants hostiles ont visé Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. Malgré ces débordements, l’arbitre n’a pas interrompu la partie, comme le règlement l’y autorise pourtant en cas de propos discriminatoires ou haineux.
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Le club de la capitale a réagi dans un communiqué publié sur X dans la soirée pour dénoncer des dérives inacceptables. « Ces propos participent à un amalgame inacceptable, totalement étranger à l’esprit de compétition et aux valeurs du sport, juge le PSG. Le Paris Saint-Germain rappelle son attachement absolu au respect des personnes, au refus de toute forme de haine ou de stigmatisation, et au bon déroulement des compétitions dans un climat serein ».
Un climat tendu qui interroge
Cette sortie médiatique tranche avec les silences précédents du club. Ni les banderoles ciblant des journalistes lors d’un match de Ligue des champions, ni celles s’attaquant à la famille de l’ex Parisien Adrien Rabiot n’avaient donné lieu à une telle réaction. Le PSG semble désormais vouloir marquer une ligne claire.
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Dans un contexte de tensions persistantes entre certains groupes ultras et les instances du football français, ce nouvel épisode à la Beaujoire soulève des questions. La Ligue de Football Professionnel pourrait être amenée à se pencher sur les incidents. Mais au-delà des sanctions, c’est bien la question du respect et de l’exemplarité dans les stades qui est à nouveau posée.
