Antoine Sibierski analyse le mercato de l’ESTAC : « J’ai pu faire ce que je voulais »

Repêché en Ligue 2 au cœur de l'été, échappant de ce fait à une seconde relégation consécutive, l'ESTAC a logiquement pris du retard sur son mercato. Le club troyen, s'il s'est renforcé fin août, a débuté la saison avec des lacunes en pointe de l'attaque et sur les postes de latéraux. Côté départs, Renaud Ripart pourrait encore s'en aller. Alors que l'équipe de Stéphane Dumont est pour le moment 18e, sans le moindre point, le directeur sportif, Antoine Sibierski appelle à la patience dans les colonnes de Libération Champagne.

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« On est content de ce qu'on a fait. On sait déjà qu'on a recruté de bonnes personnes en termes de valeurs humaines, c'est primordial dans le projet qu'on cherche à reconstruire. Maintenant, on veut voir ces joueurs performer mais pour cela il faut qu'on travaille sur le plan athlétique pour que tout le monde soit bien préparé. »

Sur le rôle du City Group : « J'ai signé pour ce projet, c'est que je l'accepte. Les supporters ou les médias vont souvent dire que City Group, ce sont des jeunes joueurs et qu'avec des joueurs on ne peut pas faire une bonne saison. Martin Adeline, c'est un jeune joueur mais il a trois ans d'expérience dans un groupe de Ligue 1 (Reims). Il est rentré au Vélodrome en Ligue 1 et il a deux saisons en Ligue 2 (Rodez puis Annecy). J'ai pu faire ce que je voulais. Le City Group m'a sollicité pour deux ou trois joueurs identifiés comme talents émergents, comme le dernier arrivé, Nonge. Le coach et moi avons jugé qu'il pouvait nous apporter quelque chose. Pour d'autres, je me suis opposés à leur venue, cela a été compris par le City groupe, indique le dirigeant, avant de préciser le profil de Joseph Nonge : c'est un box to box, ce n'est pas un milieu qui va être devant la défense ou dos au jeu entre les lignes pour recevoir les ballons comme Adeline peut le faire. »

Au sujet du difficile démarrage en Ligue 2 : « On est serein [...] On ne panique pas , on sait que ça va tourner dans le bon sens. On est convaincus car quand on est sains et qu'on travaille du matin au soir, les choses finissent par tourner. On a zéro point mais on considère qu'on a fait ce qu'il fallait pour prendre un point contre Clermont et contre Ajaccio. Mais des faits de jeu et des décisions arbitrales n'ont pas été dans dans notre sens. »

Photo ©ESTAC

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